lunes, 15 de junio de 2015

La vengeance d'un mort


Pour habiter cette ville, il faut avoir quelque chose à cacher et avoir un passé très sombre. C'était le cas pour Pierre Débuchy, un jeune français arrivé à Ciudad Juárez qui devint l'homme le plus puissant de cette ville.

En 2015, l'Union Européenne était en déclive dans tous ces domaines: l'économie, la politique, la société en général. Beaucoup de jeunes hommes et de femmes émigraient aux différentes pays autour du monde qui avaient des économies les plus fortes comme les pays de l'Amérique du Sud. Pierre Débuchy fut l'un de ces hommes qui arriva au Mexique. Ses commencements furent très difficiles et il dut dormir sous un pont de la ville pendant beaucoup de mois avec d'autres vagabonds et des marginaux qui avaient été répudiés par la société mexicaine. Mais un jour, pas plus anodin que les autres, Pierre connut un homme appelé Benito Peres et sa vie changea. Il lui montra tous les coins de la ville et devint le meilleur ami de Pierre. Benito était un homme très connu à Ciudad Juárez et il avait une très mauvaise réputation. Quand Benito avait dix ans, il avait commencé par commettre de petits vols, puis, petit à petit, il s'achemina vers le trafic de drogues. Benito lui parlait des opportunités qui existaient dans cette ville, qu'ils pouvaient créer leur propre mafia pour contrôler tout le marché des drogues de l'Amérique du Sud vers les États Unis. Ils pourraient vivre comme ils avaient toujours rêvé. Ils n'avaient qu'à travailler quelques ans et qu'ils pourraient, plus tard, vivre retirés aux Caraïbes. La première chose qu'ils firent fut établir des contacts avec Dionicio Loya, le chef de l'organisation criminelle et des narcotrafiquants, La Familia Michoacana.

Quand ils arrivèrent au point de réunion, Benito parla avec Dionicio Loya et lui présenta à Pierre:

Bonjour, mon ami Dionicio! Nous sommes venus pour travailler pour toi, il s'appelle Pierre et il est nouveau dans le métier.

Ah, bon! Je ne veux pas de nouveaux! Répondit Dionicio en colère.

Calmez-vous! Il est prêt à réaliser ces travailles parce qu'il a un grand besoin d'argent, dit Benito effrayé.

Ok, mais tu devras passer une épreuve: transporter faire passer des petits sacs vers la frontière américaine. Acceptes-tu?, lui proposa Dionicio.

D'accord, je suis prêt ! Répondit Pierre heureux.

Pierre commença le voyage vers les États-unis avec une calme impropre pour les novices. Il arriva à la frontière américaine deux jours plus tard.
Là, il soudoya les gardes-frontières. Il n'eut pas de problèmes pour arriver au point de réunion. Il retourna au Mexique avec son travail réalisé et alla rencontrer Dionicio.

Bonjour Dionicio je suis déjà ici! J'ai fait le travail. Voilà votre argent.
Je suis impressionné! Tu as réalisé ton travail très bien et tu mérites être nôtre frère. Bienvenue à notre famille!

De cette manière commença une époque de prospérité pour Pierre. Mais il ne trafiquait pas seulement, il assassinait aussi des personnes en échange de l'argent, il volait dans les mansions des personnes riches et des banques, et il extorquait les petites entreprises de la ville. Il n'avait pas de famille, il était un mercenaire qui se vendait au plus offrant.
Il restait seulement les dimanches. Il profitait du temps libre pour aller au Fred's Bar où il parlait avec son ami Benito et ils profitaient s'amusaient avec des spectacles érotiques pendant lesquels il buvait jusqu'à perdre le sens.

Trois jours avant Noël, Pierre reçu des l'ordres d'assassiner le chef d'une mafia très importante de la ville, José Manuel Pinto. Pinto était devenu commençait à être une inconfort pour les autres mafias parce qu'il avait déchiré les pactes entre les mafias et avait perturbé l'équilibre qui existait. Pinto était en ce temps-là un homme dangereux et il fallait l'éliminer.

Le plan était simple: Pierre devait attendre la sortie de Pinto de chez lui. Puis Pierre devait le suivre en silence jusqu'au bar La Traicionera. Une fois là, il devait attendre jusqu'à ce qu'il aille aux toilettes. Finalement, il devait l'assassiner avec un couteau et fuir de la scène du crime.


Tout s'était bien passé, si ce n'était le fait de se faire voir par le fils de Pinto, couvert de sang quand il fuyait. Le regard de l'enfant se fixa dans son esprit et le hanta, depuis ce-jour-là, toutes les nuits.

Il commença alors à ruminer qu'il en avait marre de cette vie de crapule, de sang; une vie vide. Trois mois plus tard de l’assassinat de Pinto, Pierre aborda Benito et lui rappela le rêve de bien vivre qu'ils avaient fait, que cela durait déjà 5 ans, qu'il ne voyait plus la fin et il lui dit d'un ton sec que, pour sa part, c'était fini, que c'était le moment d'arrêter. «Ce sera maintenant ou jamais» se disait-il pour se donner de la force face à l'expression de plus en plus opaque de son ami Benito.

Et tu feras quoi?, mon ami, dit-il méprisant et blagueur.

Devenir professeur de français au Centre Universitaire de Ciudad Juárez. Je vais poster ma candidature à ce poste.

Avec ton CV mafieux évidement! Ricana-t-il.

Il y a une opportunité pour moi, laisse-moi tenter ma chance! Je ne dirai rien, je ne saurai rien. Tu m'as ouvert une porte quand je n'avais rien. Je t'ai suivi en enfer pas mal des fois. Mais maintenant il faut que je pense à moi. Ce n'est pas une vie, la nôtre. Tu le sais.

Oui, il avait une opportunité -peut-être ce serait la seule- de se présenter au concours de français. C'était déjà temps d'abandonner sa condition d'immigrant illégal. Le français était sa langue maternelle. Son mauvais sort pouvait changer. Benito restait muet, et Pierre le regardait inquiet sans se laisser intimider. Il se répétait les phrases qu'il avait déjà dites mentalement comme si le fait de se les répéter puisse produire le miracle à elles seules.

Bon, d'accord. Je m'en doute que tu ne l'auras pas ton concours. On ne sort pas de la merde si facilement. Tu reviendras, que je te dis!

UNE NOUVELLE VIE

Sa vie avait changé d'une manière incroyable. Maintenant, Pierre jouissait avec sa belle et intelligent femme appelée Susana et il était heureux. Il avait prépare les concours pour être professeur de français avec l'argent du passé. Il ressemblait qu'il existaient seulement de bonnes nouvelles parce qu'il avait réussi le concours et il était allé au lycée voir la note. Mais sa femme lui attendait avec nouvelle plus importante à la sortie:


Bonjour mon amour! J'ai réussi le concours! Cria-t-il heureux et l'embrassa tendrement.

C’est génial! J’ai des bonnes nouvelles aussi: Je suis en grossesse!

C’est merveilleux! Pierre commença à pleurer d’émotion.

Pierre se mit à genoux et il demanda en mariage à Susana.

C’est le moment idéal, veux-tu m’épouser?

Oh là là! Puis-je refuser? Répondit Susana blagueuse.

Après la naissance de son fils, Pierre repris les cours à l'Université de Ciudad Juárez. Personne ne connaissait le passé sombre de Pierre, et sa femme n'était pas l'exception. Pierre était heureux. Ses jours avec la mafia lui semblaient loin comme si ces souvenirs-là appartiennent à une autre personne, mais pas à lui.

La nouvelle année scolaire venait de commencer. Pierre était heureux de connaître à ses nouveaux élèves. Le deux premières semaines de cours furent agréables et le rythme scolaire s'installa comme d'habitude. Pendant la troisième semaine, il eut l'impression que quelque chose clochait. Il trouva que la présence d'un élève commençait à l'inquiéter. C'était un élève étrange, sans qu'il sache définir en quoi il l'était. C'était un bon étudiant. Il étudiait beaucoup. Son regard perçante l'intimidait. Ce garçon lui rappelait quelqu'un, un spectre du passé. Il fut mémoire mais il n'arriva pas à définir la personne évoquée et en plus c'était impossible. Tout cela est bien loin, se dit-il pour se tranquilliser. Plus ou moins, vers la moitié de l'année scolaire, après les vacances de Noël, l'enfer commença pour lui: un jour les roues de son voiture apparurent perforées; un autre, ce fut le pare-brise ou le rétroviseur. À chaque fois, la même note collée: «Ton temps est fini».

Les crises d’anxiété se succédèrent. Incapable de dormir, il usa et abusa des tranquillisants. Ceux-ci furent son effet: il oubliai les mots au milieu d'une phrase, la voix lui tremblait ou ne sortait plus de sa gorge. Pendant les cours, les étudiants chuchotaient de plus en plus. Seul, le regard fixe sur lui, cet élève, le meilleur élève de la classe, indifférent, comme s'il s'attendait déjà à cela, comme s'il l'attendait depuis longtemps.

C'est qui? se demandait-t-il devant le miroir. À force de pénétrer dans ses propres pupilles il finit par se rappeler de ce regard. C'est lui, le fils de Pinto!.

Sa femme Susana, qui ne comprenait rien à ce qui se passait et que le voyait sombrer petit à petit dans l'alcool et la folie, le quitta sous prétexte d'aller finir sa thèse aux États-Unis, et emporta avec elle son fils. Pierre s'abandonna, n'alla plus travailler et passait toute la journée de bar en bar.
Accoudé contre la table, complètement saoul, on avait l'impression qu'il était déjà mort ou qu'il l'attendait patiemment.

L'heure de sa mort arriva finalement. Il reconnu le fils de Pinto sans problème, son élève, quand il entra. Il savait comment allait se passer:

Je m'appelle Julian et je t'ai vu tuer mon père.

Tu as mis du temps à venir! Va! Finis!

BANG! BANG!

Deux coups de pistolet traversèrent l'espace du bar et retentirent dans la rue. Puis, le silence. C'est inutile de vouloir échapper à son sort. Le mauvais sort, et sa compagne la mort, nous retrouvent toujours. Si Pierre n'avais pas tué Pinto, il n'aurait pas été tue par le fils de son ancien ami.



Juan Gabriel González García

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