domingo, 18 de mayo de 2014

L’ÉTRANGER


L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette tétralogie comprend également l’essai intitulé Le Mythe de Sisyphe ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu. Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967.

Meursault, un jeune homme reçoit un télégramme qui dit que sa mère est morte. Elle habitait dans un asile à Marengo. Le jour après l’enterrement, il passe la soirée avec Marie, une ancienne collègue du travail, avec qui il commence une relation. Un jour, en se promenant sur la plage, son ami Raymond est menacé par un groupe d’arabes et Meursault avec un pistolet tue l’un d’eux. Il est jugé et condamné à mort. Le jour avant de1 son exécution il avoue le manque de peur à la mort. Il veut être entouré par de cris de haine.
La première phrase du roman est l'une des plus célèbres de la littérature française contemporaine :
« Aujourd'hui, maman est morte. »
Il s’agit donc d’un roman dont le personnage principal, mystérieux, ne se conforme pas aux canons de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même. Meursault se borne, dans une narration proche de celle du journal intime, à faire l’inventaire de ses actes, ses envies et son ennui. Il est représentatif de l’homme absurde peint dans Le Mythe de Sisyphe, l’absurde naissant « de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde »2. Meursault est un personnage déshumanisé, nous ne connaissons pas son prénom, son nom n'est employé que quelques fois dans le roman, comme s'il n'était qu'un personnage secondaire.

C’est possible une vie sans sentiments ?

Meursault, un jeu de mots liés à sa relation avec le climat de son Algérie natale, (constitué par le sel des mots de la mer 3/ meur et sault). 

C´est un produit de la relation absurde entre deux entités: l'homme et le monde, et qui est né de la réponse naturelle du sujet humain à cet état de choses, l'indifférence. Meursault n'est pas un intellectuel aigri, au contraire, il est un jeune homme plein de vitalité, avec leur propre hédonisme égocentrique des années vingt. Il embrasse la vie comme elle lui est offerte avec spontanéité, si naturel que semble avoir une passivité exultant en premier. Donc il accepte l'amour de Marie, l´amitié de Raymond…


  • Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile: "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.

Ce qui attire toujours mon attention est le comportement, les actions de Meursault. Il ne semble pas heureux. Par exemple, le jour de l´enterrement de sa mère, il prend une douche, invite Marie au cinéma, ou le fait de ne pas pleurer quand il a vu le corps de sa mère… toutes les attitudes dénotent l'indifférence, l'insensibilité. 
Meursault reflète l'ennui, l´absurde. Toute sa démarche est presque inhumaine. Il semble accepter la vie, mais cuasi4 automatique. Le quotidien est en train de miner son humanité, sa dignité. Son incrédulité, absence de remords5, le manque de valeurs tout en elle, est un non-sens.
Plus que le crime, sa propre vie était la raison de son exécution.


  • " J'ai répondu que je ne croyais pas en Dieu".

Il a vécu en dehors de la religion. Il exprime son athéisme, il a l´ intention6 de démontrer l'impossibilité de l´existence de Dieu.

Camus a toujours rejeté le christianisme sous prétexte de considérer les valeurs de deniers de la vie terrestre et la souveraineté absolue de la liberté7.
Face à la croyance répandue en un Dieu qui punisse ou récompense nos actions, à l'idée que l'homme est sur une foule de sentiments qui vous lient à d'autres et que la vie humaine est importante, nous vivons par une raison et nous devons nous efforcer d'atteindre notre plein potentiel. Camus nous met face à face avec un personnage qui semble être seul et qui ne croit à rien.


  • L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde.
On peut se demander si quelqu´un8 peut exister même sans sentiments, sans croire en l´importance de l´être. Même si le protagoniste est un personnage fictif, on peut se poser la question des croyances, qui sont à la base de la culture occidentale.


  • « Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine ».

J'ai été surprise à la fin du roman; honnêtement, quand le dernier paragraphe s´est terminé, je ne pouvais pas croire que C´était9 la fin. Le livre nous laisse avec plus d´intrigue10 qu'auparavant sur l'attitude du protagoniste, ce même terrain m'a fait penser à l'histoire encore plus. Je pense que Camus fait cela pour essayer de faire croire au lecteur, que nous continuons à nous demander la valeur de la vie et que nous continuons à admirer l'attitude de Meursault "

1Sans préposition
2Puisqu'il s'agit d'une citation, entre guillemets et, entre parenthèse, la source avec le lien
3Idée incompréhensible: « par la phonétique proche des mots : sel et mer »
4Orthographe: quasi
5L'article: l'absence...
6Spatialisation incorrecte: apostrophe
7Idée pas claire: « Sous prétexte de dénier les valeurs de la vie terrestre et sa défense de la résurrection du corps ; Camus proclame la souveraineté... »
8ON PEUT
9Attention à la majuscule!
10Réviser tous les apostrophes, tu as utilisé l'accent au lieu de l'apostrophe.
Unifier les types de lettre et pour les citations des textes du roman utiliser les guillemets du blog (herramienta de la entrada representada como comillas seleccionando previamente el texto a aplicar.)


L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette tétralogie comprend également l’essai intitulé Le Mythe de Sisyphe ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu. Le roman a été traduit en quarante langues et une adaptation cinématographique a été réalisée par Luchino Visconti en 1967.

Meursault, un jeune homme reçoit un télégramme qui dit que sa mère est morte. Elle habitait dans un asile à Marengo. Le jour après l’enterrement, il passe la soirée avec Marie, une ancienne collègue du travail, avec qui il commence une relation. Un jour, en se promenant sur la plage, son ami Raymond est menacé par un groupe d’arabes et Meursault avec un pistolet tue l’un d’eux. Il est jugé et condamné à mort. Le jour avant de son exécution il avoue le manque de peur à la mort. Il veut être entouré par de cris de haine.
La première phrase du roman est l'une des plus célèbres de la littérature française contemporaine :
« Aujourd'hui, maman est morte. »
Il s’agit donc d’un roman dont le personnage principal, mystérieux, ne se conforme pas aux canons de la morale sociale, et semble étranger au monde et à lui-même. Meursault se borne, dans une narration proche de celle du journal intime, à faire l’inventaire de ses actes, ses envies et son ennui. Il est représentatif de l’homme absurde peint dans Le Mythe de Sisyphe, l’absurde naissant « de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde ». Meursault est un personnage déshumanisé, nous ne connaissons pas son prénom, son nom n'est employé que quelques fois dans le roman, comme s'il n'était qu'un personnage secondaire.

C’est possible une vie sans sentiments ?

Meursault, un jeu de mots liés à sa relation avec le climat de son Algérie natale, (constitué par le sel des mots de la mer / meur et sault). 

C´est un produit de la relation absurde entre deux entités: l'homme et le monde, et qui est né de la réponse naturelle du sujet humain à cet état de choses, l'indifférence. Meursault n'est pas un intellectuel aigri, au contraire, il est un jeune homme plein de vitalité, avec leur propre hédonisme égocentrique des années vingt. Il embrasse la vie comme elle lui est offerte avec spontanéité, si naturel que semble avoir une passivité exultant en premier. Donc il accepte l'amour de Marie, l´amitié de Raymond…

  • Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile: "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.

Ce qui attire toujours mon attention est le comportement, les actions de Meursault. Il ne semble pas heureux. Par exemple, le jour de l´enterrement de sa mère, il prend une douche, invite Marie au cinéma, ou le fait de ne pas pleurer quand il a vu le corps de sa mère… toutes les attitudes dénotent l'indifférence, l'insensibilité. 
Meursault reflète l'ennui, l´absurde. Toute sa démarche est presque inhumaine. Il semble accepter la vie, mais cuasi automatique. Le quotidien est en train de miner son humanité, sa dignité. Son incrédulité, absence de remords, le manque de valeurs tout en elle, est un non-sens.
Plus que le crime, sa propre vie était la raison de son exécution.

  • " J'ai répondu que je ne croyais pas en Dieu".

Il a vécu en dehors de la religion. Il exprime son athéisme, il a l´ intention de démontrer l'impossibilité de l´existence de Dieu.

Camus a toujours rejeté le christianisme sous prétexte de considérer les valeurs de deniers de la vie terrestre et la souveraineté absolue de la liberté.
Face à la croyance répandue en un Dieu qui punisse ou récompense nos actions, à l'idée que l'homme est sur une foule de sentiments qui vous lient à d'autres et que la vie humaine est importante, nous vivons par une raison et nous devons nous efforcer d'atteindre notre plein potentiel. Camus nous met face à face avec un personnage qui semble être seul et qui ne croit à rien.

  • L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde.
On peut se demander si quelqu´un peut exister même sans sentiments, sans croire en l´importance de l´être. Même si le protagoniste est un personnage fictif, on peut se poser la question des croyances, qui sont à la base de la culture occidentale.

  • « Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine ».

J'ai été surprise à la fin du roman; honnêtement, quand le dernier paragraphe s´est terminé, je ne pouvais pas croire que C´était la fin. Le livre nous laisse avec plus d´intrigue qu'auparavant sur l'attitude du protagoniste, ce même terrain m'a fait penser à l'histoire encore plus. Je pense que Camus fait cela pour essayer de faire croire au lecteur, que nous continuons à nous demander la valeur de la vie et que nous continuons à admirer l'attitude de Meursault "


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