Cric,
crac, sabot, cuillère à pot, je sais un conte.
C'était
une journée ensoleillée quand le sapeur-pompier vaillant alla
acheter à la pharmacie. La pharmacienne travailleuse l'assista.
―
Bonjour monsieur
―
Bonjour madame, la pharmacienne la plus travailleuse du monde,
salua-t-il en souriant
―
Ah que vous aimez rigoler, monsieur sauve qui peut. Vous désirez ?
―
Je veux une boîte d'aspirine.
―
Merci, À bientôt
Le
sapeur-pompier, fasciné par
la dame, allait tous les jours faire des achats à
la pharmacie, se promenait face à la pharmacie et se faisait voir de
la dame. Avec un prétexte
ou un autre, le fait était qu'ils en
parlaient tous les jours : du
temps qu'ils faisait, des potins des commères...et voilà qu'ils
décidèrent sans
se rendre compte de se voir jour après jour.
Le
jour de la fête nationale de France,
le 14 Juillet, le sapeur-pompier vaillant se dirigeait vers la maison
de la pharmacienne quand il découvrit de la fumée qui s'élevait
par dessus les toits. Il
courut vers la pharmacie. Trop
tard, la pharmacie était partie en fumée. La pharmacienne restait
complètement accablée à regarder les dégâts
et les quelques épaves qui brûlaient. Son
ami, le sapeur-pompier vaillant, la prit entre ses bras et l'emmena
chez lui.
Deux
mois plus tard, les amours du sapeur-pompier vaillant et de la
pharmacienne travailleuse faisaient la une des bavardages au village.
―
Oui, c'est vrai
qu'ils avaient découvert
qu'ils étaient amoureux lors de la tragédie
―
Ah bon ! Mais avec tout ce qui s'est
passé, la pharmacienne ne travaille
plus ? Elle est heureuse ?
―
Ah, vous savez, comme poisson dans l'eau,
qu'on dit,
amoureux et heureux pour
toujours.
Ni,
ni, mon petit conte est fini.
Nerea Moreno
No hay comentarios:
Publicar un comentario