– Pour
faire l'enquête de ce cas, il faut avoir beaucoup de courage et se
préparer à ce que l'on peut trouver, dit le commissaire à Charles.
–
Oui, je sais déjà que c'est un cas très
compliqué, que je pourrai me trouver des victimes très jeunes, que je devrais faire face à un
assassin très dangereux et que je devrai m'enfoncer dans les
profondeurs de la forêt Sacrée. On sait tous les deux que cette
forêt est le refuge des bandits les plus dangereux et que s'ils me
découvrent ma vie touchera à sa fin, mais je suis policier et c'est
mon obligation.
–
Je savais que je pouvais compter sur toi, avoua
soulagé le commissaire.
Charles
commença son enquête au commissariat. On avait l'impression d’être
face à un assassin en série car il y avait plusieurs victimes
mortes par empoissonnement. Il y avait deux empoisonnées de la même
manière, mais elles n'avaient rien à voir. C'étaient deux femmes
de différent âge, l'une habitait au sud de Nemi, tandis que l'autre
habitait au nord. Il y avait 2000 km de forêt. Y avait-il un point
en commun?, se demanda-t-il lorsque le téléphone sonna.
–
C'est le commissariat? Je suis dans la forêt
Sacrée. Il y a une jeune dame blonde et très belle qui a était
assassinée.
–
En dix minutes j'arrive, merci! Ne quittez pas
qu'on prenne vos références.
Charles arriva à la forêt, le docteur Blanc et
d'autres policiers y étaient déjà. Le docteur raconta à Charles
que la victime avait été empoisonnée et aussi qu'elle avait
beaucoup de coupures dans les bras et qu'elle devait être morte
depuis 14 heures et demie. Elle est apparue agenouillée, les bras
pliés au dessous de son corps et sa joue contre le sol. Dans la
scène du crime, il y avait le sac de la victime avec sa carte
d'identité. Elle s’appelait Rachel Bellejoi, mais son portable
n’était pas là, donc le commissaire interpréta que l’assassin
l'avait emporté.
Quand la police déplaça le corps, elle découvrit que
la victime avait écrit sur la terre un mot «Rachel». Charles, qui
est un policier très intelligent, comprit tout de suite qu'il était
face à une piste importante. Charles arriva au commissariat avec
l'intention de localiser le portable. Pour faire cela, il chercha
tous les renseignements sur la victime: l'adresse, le numéro de son
portable, la date de naissance... Charles décida d'envoyer un
message au portable de la victime « Je ne me rappelle pas du lieu du
rendez. C'était accordé dans le parc?».
La journée avait était très dure, deux victimes aussi
jeunes et un assassin très intelligent. Charles devrait comprendre ce qui se passe et de cette manière arrêter l’assassin et que quelqu'un d'autre ne résultait pas blessés. Mais aujourd’hui
c'était tout. Charles devrait aller dormir et demain ce serait un nouveau jour.
Charles retourna chez lui, il mit son pyjama et prépara un café. Il mit sa musique préférée, la symphonie nº35, Haffner de Mozart, ce grand musicien qui l'avait accompagné pendant toute sa vie. Il se mit à repérer la base des données pour localiser le portable. Ce qu'il découvrit le laissa tellement perplexe, qu'íl exclama:
Charles retourna chez lui, il mit son pyjama et prépara un café. Il mit sa musique préférée, la symphonie nº35, Haffner de Mozart, ce grand musicien qui l'avait accompagné pendant toute sa vie. Il se mit à repérer la base des données pour localiser le portable. Ce qu'il découvrit le laissa tellement perplexe, qu'íl exclama:
–
Mais
ce n'est pas possible. Le portable serait chez moi? Je suis trop
fatigué. Il faut s'en aller dormir, oui. C'est idiot, n'est-ce pas,
Charles? Le localisateur gps fait des blagues maintenant?, il
continua à se parler soi même comme un enfant pour mieux
s'endormir.
Le lendemain, il se leva
très vite.
– Rachel!
s'écria-t-il, aussitôt qu'il se réveilla.
Il répéta la recherche du soir
sur le localisateur des appels téléphoniques, et le résultat
c'était toujours le même.
– Mais c'est une blague,
comment le portable serait-il arrivé chez moi? Ça n'a pas de
sens!, réfléchit Charles toujours haute voix.
Tout à coup, l'idée de répéter
l'envoie du message lui arriva. Plus vite dit que fait, il entendit
la sonnerie d'entrée de messages quelque part.
– C'est quoi ce truc? Ce n'est
pas possible! Mais c'est chez moi! Alors le portable est ici,
s'exclama Charles incrédule.
– Mais où est-il? Pourquoi?
Soudain,
sans avoir le temps de réagir, quelqu'un frappa à sa porte. Charles
comprit d'emblée que c'était, sans doute, l'assassin lui-même.
«Quoi faire?», pensa-t-il. Il ne savait pas qui serait la prochaine
victime. «Ce sera moi?» s'interrogea-t-il angoissé. Il ouvrit la
porte, c'était
un chauffeur qui l'invitait monter sur une limousine et, comme
hypnotisé, il accepta. Charles s'assit derrière
un homme d'une soixantaine d'années, plus et moins, qui lui adressa la parole
avant qu'il ait le temps de réagir.
–
Salut Charles, tu ne
te demandes pas qui je suis? dit-il d'un ton énigmatique.
Comme Charles ne répondit toujours pas, il continua:
Comme Charles ne répondit toujours pas, il continua:
– Bon quand on sera arrivés à
la forêt, je te expliquerai tout.
C'était à ce moment-là que Charles comprit qui
serait la prochaine victime. La voiture s’arrêta.
– Bon, Charles, je
suppose que comme tu es un homme très intelligent, tu dois savoir
déjà qui sera la prochaine victime, n'est-ce pas?
l'interrogea-t-il moqueur, même frimeur.
Charles resta muet devant
l'assassin, il n'était pas capable de penser, il n'osait plus rien
dire. L'assassin, «parce que c'était l'assassin» pensait Charles,
continua à parler:
– Comme tu le sais, je suis
l'assassin, j'ai tué Rachel, et les autres victimes. Le pourquoi ne
me concernait qu'à moi jusqu'à ton apparition. Maintenant tu devras
partager mon secret. C'est toi qui l'as voulu.
Il interrompit son monologue, pris
haleine, puis continua, doucement, inflexiblement:
– J'ai un cancer qui est
terminal. Nous, les travailleurs à plein
temps, nous n'avons ni les moyens ni les ressources pour affronter
une telle maladie. C'est à l'hôpital même où j'ai trouvé ma
chance.
Charles aurait voulu
l'interrompre. Il ne voulait rien savoir. Rien ne justifie la mort
d'une personne aux mains d'une autre. Il l'avait bien appris pendant
ses études dans l'Académie de Police. Malgré ses pensées qui
avançaient à la vitesse de la lumière, sa langue resta muette, il
n'ajouta rien ni n'interrompit le discours.
– Quelqu'un de très riche
avait besoin des tissus très particuliers pour se soigner. Il payait
bien, mon traitement inclus. Mais la seule façon de se faire avec
ces tissus-là c'était de les prendre immédiatement après la mort,
ou mieux si la victime était encore vivante.
Charles assistait incrédule à la
scène, comme si c'était quelqu'un d'autre, il l'a voyait de
l'extérieur, comme dans un film, comme s'il était déjà mort. Il
aurait voulu parler, mais sa langue ne lui obéissait plus. Il savait
qu'il n'aurait plus le temps de rien savoir sur la méthode utilisée,
qu'il ne pourrait prévenir personne, qu'il s'était comporté comme
un idiot.
Tout à coup, il sentit, à la
hauteur de ses reins, la pression d'un objet métallique. Avant qu'il
eut le temps de retourner sa tête et regarder, il entendit le clic
du coup de pistolet. Rien n'arriva. Le rire strident de l'assassin lui
boucha les oreilles. Il regarda le pistolet entre les mains de cet
être dégouttant,
le pistolet était faux.
Charles reprit ses esprits et donna un coup de coude au
ventre de l'assassin. Sauta sur le chauffeur, et lui réduisit.
Finalement, Charles arrêta l’assassin et lui remit au
commissariat.
«Si Charles n'avait pas fait l'enquête sur ce cas,
l’assassin serait encore en liberté», raconta le commissaire à
la presse.
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