Cric,
crac, berlurette, mes lunettes, Saint-Glinglin, mes patins.
C'est
l'histoire d'un roi qui vivait dans son château, dans la ville de
Betania. Betania avait déclaré la guerre au royaume voisin, Felodi.
Le roi était très nerveux parce qu'il ne pouvait pas se permettre
de perdre une autre guerre.
Un
matin, le roi demanda de vérifier toutes les armes. Les armes
étaient très usées et oxydées par les multiples guerres. Le roi
envoya alors son meilleur chevalier à la capitale du royaume pour
négocier l'achat de 200 piques et 300 lances chez les meilleures
forgerons.
Malheureusement,
quand il arriva chez le forgeron, un chevalier du royaume voisin de
Felodi, venait d'arriver et le forgeron se demandait ce qui serait de
lui et de sa famille. Un lutin, qui aimait le forgeron, sortit du feu
et lui siffla à l'oreille une idée pour sauver sa peau.
– Ils
pourraient le décider dans un tournoi. Je mettrais les armes, dit le
forgeron.
Les
deux chevaliers retournèrent, sans armes, chacun à leur pays et
racontèrent
que le "forgeron" seul avait des armes pour célébrer un
tournoi, ni dans un mois il pourrait préparer toutes celles dont on
aurait besoin pour une guerre. Chacun des rois accepta
le défi de décider le conflit dans le tournoi. Chaque roi choisit
un chevalier. Roldán,
le chevalier de Betania, est haut, fort et très beau. L'autre
chevalier, Santiago, est petit, peu courageux et gros.
LA
CÉLÉBRATION DU TOURNOI
Le
jour du tournoi arriva et on le célébra juste dans la ligne
frontalière des deux royaumes. Les nobles dans la tribune lançaient
des regards défiants à ceux de l'autre royaume. Les chevaliers
portaient des armatures en métal que pesaient 70 kg. Le soleil
partait en éclats à chaque mouvement des chevaux.
Les
deux chevaliers sur ses chevaux, face à face, attendaient la
signale. Quand le forgeron baissa
le drapeau, les chevaliers partirent au galop. Leurs lances se
touchant très fort, les deux tombèrent par terre. Après quelques
heures de combat, fatigués et imbattables, les rois signèrent la
paix puisqu'il n'y eut pas de vainqueur. La fille du roi de Betania
se maria avec le fils du roi de Felodi.
Tout
le monde dansa, grands et petits, j'en suis revenu et mon conte est
fini, cric, cric.
Jesús
Curiel Pablos
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